Comment se banalisent les thèses de l’extrême droite identitaire et comment les combattre ?

Impossible de déjouer l’ascen­sion électorale du Rassemble­ment national sans compren­dre le soutien que lui apporte un ensemble d’organisations non-partisanes, extra-parle­mentaires, d’intellectuels ou encore d’influenceurs, bref sans regarder du côté de cette nébuleuse identitaire. Souvent en marge de l’arène électorale, elle a su se plac­er progressivement au centre de l’écosystème médiatique qui lui sert de piédestal. Son essor repose sur la politisa­tion des affects qui constru­it une altérité radicale en­tre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les fémin­istes, les trans, les woke). Dans cette configuration qui contribue à rendre les idées réactionnaires populaires, il devient difficile, mais pas im­possible, pour la gauche radi­cale de faire entendre sa voix. La discussion et l’organisation collective s’imposent, alors venez écouter et débattre avec Saphia Aït Ouarabi, Raphaël Arnault et Samuel Bouron, mercredi 26 février à 19h, à l’occasion de la sortie de *Politiser la haine. La bataille culturelle de l’extrême droite identitaire*, de S. Bouron aux éditions La Dispute.

Invité.e.s : – Samuel Bouron : sociologue – Saphia Aït Ouarabi : militante antiraciste – Raphaël Arnault : militant antifasciste et député LFI – Marina Garrisi, éditrice de La Dispute (modératrice)